Psycho-cybernétique (Dr Maxwell Maltz)



Le livre Psychocybernétique de Maxwell Maltz fait partie des grandes références du développement personnel. Il a été publié pour la première fois il y a plus de 50 ans (en 1960 aux USA), et pourtant, il n’a pratiquement pas pris de rides…
Maxwell Maltz, avant de devenir connu pour ce livre, était d’abord un chirurgien esthétique renommé. A priori on pourrait penser que les domaines de la chirurgie esthétique et le développement personnel n’ont aucun rapport.
Cependant, Maxwell Maltz a bien compris que ces 2 sujets étaient liés de très près. Il s’est rendu compte que pratiquer des opérations sur ses patients ne les aidait pas à chaque fois. Certains reprenaient confiance en eux quelques jours seulement après une opération, d’autres non, et certains contestaient même qu’il y ait eu une amélioration (alors que les opérations étaient tout à fait réussies).
Il a ainsi pris conscience de l’importance de l’image de soi et de son rôle primordial vis-à-vis de la confiance en soi :
L’image de soi pose les limites de l’accomplissement d’un individu. Elle définit ce que vous pouvez faire et ne pouvez pas faire. Étendez l’image que vous avez de vous-même et vous étendrez les limites du possible.
Chap. 1 : L’image de soi : votre clé pour une vie meilleure.
L’image de soi est bâtie sur nos croyances qui sont elles-mêmes formées de nos expériences passées. Nous ne remettons pas ces croyances en question mais, au contraire, agissons constamment pour valider ces croyances, qu’elles soient vraies ou fausses.
L’image de soi est la clé pour vivre une vie meilleure grâce à 2 découvertes :
1.      Toutes vos actions, émotions, comportements, vos capacités sont toujours cohérentes avec l’image que vous avez de vous-même.

L’image de soi peut être changée, quel que soit l’âge de la personne concernée. Il n’est jamais trop tôt ou trop tard pour vivre une vie nouvelle.
Chap. 2 : Découvrir en vous le Mécanisme du Succès.
Chaque être vivant a en lui un système de guidage pour lui permettre d’atteindre ses buts. Chez les animaux, on parle d’« instincts » qui les guident et qui leur permettent de s’adapter avec succès à leur environnement. Les animaux ont l’« instinct du succès ».
Mais les animaux ne peuvent choisir leurs buts.  L’être humain, par contre, a quelque chose en plus : l’imagination créatrice. L’être humain est donc plus qu’une créature, il est également un créateur. L’être humain peut diriger son mécanisme du succès en utilisant l’imagination.
Ce mécanisme du succès est comparable à une machine car comme pour une machine, il permet d’aller vers un objectif précis, il est orienté vers le résultat.
C’est le concept de Psycho-cybernétique : le principe de cybernétique appliqué au cerveau humain. Cela ne signifie pas qu’un être humain est une machine, mais plutôt que l’être humain a une machine en lui qu’il utilise.
Chap. 3 : L’imagination : la première clé de votre Mécanisme du Succès.
L’imagination est beaucoup plus importante, dans notre vie, qu’on le réalise. Elle est utilisée pour chaque action que l’on entreprend. On agit ou l’on n’agit pas, non pas à cause de la volonté, mais à cause de l’imagination.
Un être humain agit et ressent toujours en accord avec ce qu’il imagine être vrai à propos de lui-même et de son environnement.
On agit ou ressent des émotions non pas par rapport à ce que les choses sont vraiment, mais par rapport à l’image qu’a notre esprit de ces choses. Réaliser cela nous donne le pouvoir, le levier pour changer notre personnalité.
Chap. 4 : Dés-hypnotisez-vous de vos fausses croyances
Lorsque vous croyez quelque chose à propos de vous, si vous êtes convaincu que cette idée est vraie, alors elle a le même pouvoir sur vous que les mots d’un hypnotiseur à sur une personne hypnotisée.
De nombreuses études ont ainsi démontré que la grande majorité des mauvaises notes à l’école sont dues en partie à l’image et à la « définition » qu’a l’élève de lui-même.
La relaxation est primordiale pour se débarrasser des fausses croyances. Car les croyances se sont formées elles-mêmes sans effort.
La relaxation physique permet avec l’entrainement d’entrainer une relaxation mentale ce qui permet d’obtenir un meilleur contrôle de notre mécanisme du succès.
Chap. 5 : Comment utilisez le pouvoir de la Pensée rationnelle ?
Tout apprentissage se fait selon un processus d’« essai par l’erreur ». On essaie quelque chose et si le feedback (retour) est négatif, alors on corrige le tir et on recommence différemment, jusqu’à ce qu’on atteigne le résultat souhaité.
Une fois qu’une erreur est détectée, il faut la reconnaître comme telle, s’en servir pour améliorer la tentative suivante mais aussi « oublier » cette erreur pour ne pas « apprendre » à faire cette erreur et éviter ainsi de la reproduire.
De la même façon, nos échecs du passé ne doivent donc pas nous faire de mal tant que l’on dirige nos pensées vers le but à atteindre.
Pour éliminer des croyances, il suffit de se demander « pourquoi ? » Pourquoi est-ce que je crois que je ne peux pas ?
Et remonter à la source : est-ce que cette croyance est basée sur des faits réels ou sur une supposition et une fausse conclusion ?
Chap. 6 : Relaxez-vous et laissez votre Mécanisme du succès travailler pour vous.
Souvent, nous ignorons notre mécanisme automatique du succès et à la place nous forçons sur nos pensées conscientes pour résoudre tous nos problèmes.
Et c’est vrai que c’est par ces pensées conscientes que nous établissons nos buts et utilisons notre imagination.
Mais ce n’est pas avec ces pensées conscientes que nous pouvons effectivement faire tout le travail.
L’homme moderne essaie de résoudre tout avec ses pensées conscientes. Il devient alors trop anxieux et s’inquiète trop des résultats.
Pourtant, comme le décrivent les artistes, écrivains ou chercheurs, c’est lorsqu’ils se relâchent après avoir préparé consciemment un problème/une oeuvre que l’inspiration arrive, après qu’ils aient orienté vers l’objectif leur désir et toutes les informations qu’ils ont.
L’erreur que l’on fait est de croire que ce processus est réservé aux écrivains, inventeurs et travailleurs créatifs. Le mécanisme du succès en nous peut travailler de la même manière pour produire des actions et des idées créatives.
Chap. 7 : Vous pouvez acquérir l’habitude du bonheur
Le bonheur n’est pas quelque chose qui se mérite ou se gagne. Ce n’est pas non plus une question morale. Le bonheur est simplement un état d’esprit dans lequel notre pensée est agréable.
La plupart du temps, les choses qui nous rendent malheureux ne sont pas les choses elles-mêmes mais la façon dont nous les percevons.
Il faut s’habituer à voir les choses bonnes dans chaque chose, et garder ses pensées agréables la plupart du temps. C’est sans doute la seule façon de cultiver l’habitude du bonheur. Le bonheur n’est pas quelque chose qui vous arrive ou que quelqu’un vous donne, c’est quelque chose que vous vous faites à vous-même.
C’est une question de sélection, d’attention et de décision : la plupart des faits peuvent justifier une attitude pessimiste ou une attitude optimiste. Et ce n’est pas une question de bien ou de mal, les deux existent et sont bien réels.
C’est simplement une question de choix, c’est à dire choisir ce que l’on veut garder en tête.
Chap. 8 : Ingrédients du type de personnalité de ceux qui réussissent et comment les acquérir ?
Une bonne personnalité est une personnalité qui permet de faire face à la réalité efficacement et de manière appropriée avec l’environnement. Une bonne personnalité vous donne de la satisfaction lorsque vous atteignez les buts qui sont importants pour vous.
La personnalité du succès (SUCCESS en anglais) est composée de :
Sens of direction : le sens de la direction
Understanding : compréhension
Courage : courage
Charity : charité
Esteem : estime
Self-confidence : confiance en soi
Self-acceptance : acceptation de soi
Sens of direction - Sens de la direction : Bien choisir ses buts – en choisir des nouveaux quand les précédents sont atteints – toujours avoir un projet.
Understanding - Compréhension : avoir une bonne compréhension des problèmes – éviter les malentendus – soigner sa communication et son empathie (se mettre à la place de l’autre : que veut-il dire vraiment ? Que ressent-il à propos de la situation ? – Accepter la vérité qu’elle soit bonne ou mauvaise – Honnêteté avec soi-même
Courage - Courage : avoir le courage d’agir, de passer à l’action, d’aller de l’avant – accepter de faire parfois des erreurs
Charity - Charité : générosité – respect pour les autres et pour leurs besoins – nos sentiments à notre égard sont similaires aux sentiments à l’égard des autres – arrêter de juger et condamner les autres pour leurs erreurs
Esteem - Estime : avoir une bonne opinion de soi-même – arrêter de porter une image mentale de soi-même de défaitiste et de personne sans valeur – arrêter de dramatiser et de se présenter comme un objet d’injustice et de pitié – apprécier les autres davantage.
Self-confidence - Confiance en soi : se souvenir de ses succès dans le passé – apprendre de ses erreurs et les éliminer
Self-acceptance - Acceptation de soi : s’accepter soi-même pour ce que l’on est – tolérer les imperfections – différencier ce que l’on est, de son comportement.
Chap. 9 : Le mécanisme de l’échec – Comment le faire fonctionner pour vous au lieu de contre vous ?
L’échec à ses propres symptômes qu’il faut apprendre à reconnaître comme étant indésirables. Voici les symptômes de l’échec [« failure » en anglais] :
Frustration (désespoir, inutilité)
Agressivité [mal dirigée]
Insécurité
Loneliness [=solitude]
Uncertainty [=incertitude]
Ressentiment
Emptiness [=être « vide »]
Ces symptômes sont initialement utilisés pour résoudre un problème, puis on les adopte par erreur car on les considère comme des solutions.
Pour s’en débarrasser, il faut avant tout bien les comprendre. On peut alors se rendre compte qu’ils sont inappropriés.
Il faut utiliser ces signaux pour nous prévenir du danger. Les reconnaître comme étant indésirables [ils n’apportent pas de vrai bonheur]. Puis passer à l’action immédiatement pour opposer à chacun des ces signaux un autre signal du Mécanisme du Succès.

Chap. 10 : Comment effacer ses cicatrices émotionnelles et se donner un « lifting émotionnel » ?
Après avoir été blessé émotionnellement par d’autres personnes, nous formons souvent une « cicatrice émotionnelle » qui est censée nous protéger. Cependant, bien souvent ces cicatrices jouent contre nous. Elles nous empêchent d’avancer.
3 règles pour s’immuniser contre les blessures émotionnelles :
Ÿ être « trop gros » pour se sentir menacé – c’est-à-dire avoir un égo fort [ceux qui s’énervent rapidement sont ceux qui ont une faible estime d’eux-mêmes]
Ÿ une attitude responsable, savoir compter sur soi-même [ceux qui sont passifs et dépendants des autres passent leur vie à se retourner contre les autres, contre la chance et les circonstances]
Ÿ Relâcher les blessures émotionnelles [nous sommes en fait blessés, non par les autres ou ce qu’ils disent mais par nos propres réactions et par notre propre attitude]
Pour guérir les anciennes cicatrices émotionnelles, il faut apprendre à pardonner à 100 %, sans contrepartie.
« Je peux pardonner mais pas oublier » signifie en fait qu’on ne veut pas pardonner.
Pour vraiment pardonner les autres, il faut apprendre à ne pas juger ou condamner les autres [malgré leurs fautes ou leurs erreurs].
Chap. 11 : Comment libérer votre vraie personnalité ?
Les personnes dont on dit qu’elles n’ont pas ou peu de personnalité, ont en fait une personnalité inhibée. Les symptômes sont la timidité, le sentiment de culpabilité, les insomnies, la nervosité, l’irritabilité et la frustration.
L’inhibition d’une personne est due à un retour d’expérience [feedback] trop négatif et excessif.
L’aisance vient quand on ignore ces retours négatifs et excessifs. Pour cela, il faut apprendre à arrêter de se demander sans arrêt qu’est-ce que pensent ou vont penser les autres de ce que l’on fait et se concentrer sur ce que l’on veut faire.
Si vous êtes inhibés, il faut apprendre à faire moins attention, à être moins consciencieux, s’entrainer à parler avant de réfléchir. Le monde a besoin d’un peu d’inhibition, certes, mais pas vous.
Chap. 12 : « Tranquillisants » à faire soi-même qui amènent la paix de l’esprit.
Les tranquillisants réduisent ou éliminent nos réponses à certains stimuli. Mais ils n’influencent pas l’environnement. Les stimuli qui dérangent sont toujours là.
Trop réagir à certains stimuli est une mauvaise habitude qui peut être guérie. Par exemple, répondre immédiatement au téléphone qui sonne est une habitude. Et cette habitude peut être arrêtée ou modifiée.
De la même façon qu’on peut ne pas répondre par choix à un appel téléphonique, le laisser sonner sans réaction, tranquillement, il est possible de ne pas réagir à certains stimuli de notre environnement, ou simplement de prolonger le temps avant de réagir : ce simple délai permet de rompre l’automatisme de notre conditionnement.
Il est également important de mettre à zéro son mécanisme par la relaxation intérieure, avant de commencer quelque chose de nouveau quand on change de tâche, de situation, d’environnement. Ceux-ci nécessitent en effet différents ajustements d’humeur et d’état d’esprit.
Chap. 13 : Comment transformer une crise en opportunité créative ?
En situation de stress ou difficile certaines personnes perdent complètement leurs moyens, d’autres accomplissent des exploits. La différence entre ces 2 catégories ne dépend pas de la qualité des personnes, qui en conditions normales sont capables des mêmes choses.
La différence dépend de comment elles ont appris à réagir face aux crises.
Pour bien réagir face aux crises, il faut :
1. apprendre certaines compétences dans un environnement dénué de stress [l’entrainement]
2. apprendre à réagir aux crises avec volontarisme et avec une attitude « agressive », plutôt que défensive,
3. apprendre à reconnaître les crises pour ce qu’elles sont réellement, pour ne pas réagir à chaque challenge comme s’il s’agissait d’une question de vie ou de mort.
Chap. 14 : Comment obtenir « ce sentiment de victoire » ?
Il faut activer son mécanisme créatif et penser au résultat final comme étant déjà une réalité dans le présent. Il faut se représenter l’objectif clairement de façon à ce qu’il paraisse réel pour notre cerveau. Si réel que les émotions ressenties doivent être celles qui seraient présentes si le but était déjà atteint.
Quand on se sent vraiment confiant et quand le sentiment de succès est vraiment présent et fort, on ne peut pas se tromper. Le sentiment de victoire nous indique qu’on est sur la bonne voie.
On peut aussi utiliser ses succès du passé pour réactiver les mécanismes vécus. En se rappelant les détails, les sentiments et les émotions de ces succès passés, on redéveloppe l’attitude et le sentiment de victoire. Et avec la répétition, on grave le processus et l’atmosphère du succès dans son cerveau.
Chap. 15 : Plus d’années de vie et plus de vie pendant vos années.
Pour vivre plus longtemps, il faut créer en soi un désir pour vivre plus. La créativité est une caractéristique essentielle de la force de la vie. Et l’essence de la créativité est de rechercher un but.
Les gens ayant un métier créatif, non seulement vivent plus longtemps, mais sont également productifs plus longtemps.
Il faut développer une « nostalgie pour le futur », plutôt que pour le passé. Ceci permet de rester productif et de garder la vitalité, d’être enthousiasme. Créez un désir de vivre plus et vous obtiendrez plus de vie.

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